Ca faisait longtemps que j’ai entendu parler de ce best-seller vendu en 2011 à plus de 100 000 exemplaires. Je n’ai jamais pensé à l’acheter car je ne ressentais pas le besoin de le lire. Dans la vraie vie, je ne suis pas râleuse. Au contraire, je vois plus souvent le verre à moitié plein que vide. Néanmoins curieuse de comprendre la raison d’un tel succès, surtout dans notre France à la population très râleuse et le fait qu’il soit disponible à la bibliothèque, m’ont poussée à l’emprunter.
Qui est donc son auteur ?
Christine Lewicki est une coach franco-américaine, maman active et dynamique. C’est suite à la prise de conscience qu’elle menait une vie dominée par les râleries, la frustration de subir ses journées, l’exaspération face à ses 3 enfants imprévisibles et la pression quotidienne de jongler entre casquette de femme, mère et d’entrepreneur, qu’elle a décidé de se remettre en question et d’arrêter de se plaindre. D’où son idée de créer le blog jarretederaler.com puis d’en faire un livre.
De quoi parle-t-il ?
Son livre, écrit simplement et donc très facile à lire, raconte son cheminement depuis le jour où elle s’est demandé pourquoi elle se couche tous les soirs fatiguée et vidée jusqu’aux bénéfices apportés par le challenge d’arrêter de râler.
Elle explique les raisons qui nous poussent à tout le temps ressasser le côté négatif des évènements et démontre, exemples à l’appui, que râler fait plus de mal que de bien.
Car râler, à priori, ça peut être un moyen de se soulager, d’extérioriser une frustration, un besoin d’exprimer une insatisfaction. Ca peut aussi être une façon de partager ses plaintes avec un groupe, créer un point commun avec ses collègues par exemple râler contre une augmentation collective trop faible. Mais ces avantages des râleries sont minimes en comparaison de ce qu’on gagne à arrêter.
Derrière le contenu de ce best-seller au titre accrocheur se cache une véritable méthode de développement personnel c’est-à-dire le récit de sa propre expérience vers le but de devenir une personne meilleure, plus heureuse, plus détendue. C’est un cadeau qu’on s’offre à soi et à nos proches.
La lecture des pages est fluide, l’auteur donne à réfléchir sur le sens de nos vies débordées, sur nos attitudes parfois disproportionnées face à une situation imprévue (envie de meurtre à cause d’un retard de train, une grève…), sur la propension à toujours se plaindre de tout et de rien : du mauvais temps, du manque de chaleur, du trop plein de chaleur.. .
Si tu ne connais pas les principes du développement personnel, si tu as tendance à beaucoup te plaindre, si ta vie présente ne te satisfait pas, je te conseille de le lire car Christine Lewicky y donne des clés pour mieux se connaître, faire le point sur sa vie et arrêter de râler pour une existence plus légère et positive.
Elle présente des exercices de coaching pour gagner en sérénité, calme et plaisir.
Ce n’est clairement pas l’un des bouquins de coaching qui m’a le plus enthousiasmée car je connaissais déjà les principes énoncés mais il mérite vraiment d’être lu par toute personne qui souhaite reprendre les rênes de sa vie et y apporter plus de rose.
Il rappelle et détaille des conseils auxquels j’adhère complètement :
- Arrêter de tout le temps critiquer les faits et évènements pour mieux se concentrer sur les solutions et non sur le problème. Par exemple : au lieu de se plaindre de ne pas avoir le temps le matin de se préparer à cause des enfants qui traînent, pourquoi ne pas se lever avant eux ? Le principe , c’est d’arrêter de se poser en victime des situations et être créatif pour résoudre ses soucis
- Au lieu de râler, ne pas hésiter à exprimer ses besoins et solliciter de l’aide. Suggestion applicable pour les mamans débordées qui pourraient davantage compter sur les enfants en âge d’aider. Je n’hésite pas à dire à ma fille de m’aider à débarrasser la table depuis qu’elle a 4 ans au lieu de râler sur le « trop de ménage »
- Ecouter ses frustrations pour analyser les vrais besoins qui se cachent derrière. Par exemple, râler contre des enfants trop fatiguants peut traduire un besoin de prendre du temps pour soi
- Adopter la communication non-violente au lieu de râler pour communiquer une insatisfaction. Ca permet de traiter l’autre avec respect , qui en miroir, nous écoute et donc d’avoir une relation plus constructive
- Focaliser sur les aspects positifs de sa journée au lieu de penser à ce qui s’est mal passé, avoir de la gratitude pour ce qu’on a et qu’on oublie souvent (la santé, l’eau courante, l’amour, l’amitié etc etc)
C’est une liste non exhaustive de conseils car le mieux pour toi est de t’imprégner des recettes de bonheur, de lâcher-prise, de confiance en la vie véhiculées avec joie dans ces 200 pages.
Un lien sur le livre :
Et toi as-tu lu ce livre ? Qu’en as-tu pensé ?