La recette du bonheur a pour ingrédient indispensable la confiance en soi. Sans celle-ci, c’est impossible de créer la vie qui nous convient en accord avec ses talents, ses désirs et ses valeurs.
Il faut de la confiance en soi pour aborder et séduire la personne de nos rêves. Il faut de la confiance en soi pour parler à des inconnu(e)s et se faire de nouveaux ami(e)s.
Il faut de la confiance en soi pour convaincre la DRH d’être le candidat idéal à occuper le poste pour lequel on passe l’entretien. Il faut de la confiance en soi pour demander une augmentation ou une promotion à son manager.
Il faut de la confiance en soi pour obtenir de sa banque le prêt qui va financer un achat immobilier : inspirer la confiance de son banquier et être sûr(e) que l’on est capable de rembourser un prêt qui engage sur des dizaines d’années.
Il faut de la confiance en soi pour croire en sa capacité à élever et faire grandir ses enfants dans un monde de plus en plus changeant et complexe
Il faut de la confiance en soi pour tenir le cap quand on est parent solo
Et la société actuelle n’encourage pas du tout le développement de la confiance en soi :
1- Comment croire en sa capacité à plaire à un amoureux quand les médias et les réseaux sociaux nous assènent en permanence des images de couples jeunes, sexys aux parfaites silhouettes travaillées des heures en séance de sport et retouchées ? A en croire ce qu’on voit, pour rencontrer le grand amour, le pré-requis indispensable pour les femmes est de ressembler à la poupée Barbie. Et ceux qui ne peuvent se rapprocher de son corps inaccessible sont priés de dépenser un max d’argent en : cours intensif de sport, produits de beauté, chirurgie esthétique, régimes pour perdre de l’argent du poids, séances de bronzage
2-Comment croire en sa réussite professionnelle en France où l’on nous bassine sans cesse que le chômage ne cesse d’augmenter, que c’est la crise, qu’avec la mondialisation, le nombre de postes supprimé en métropole est dû à des délocalisations dans des pays à bas coûts ? Comment croire qu’on peut progresser en France où l’école d’où l’on vient détermine notre salaire et notre position sociale ? Comment réussir si on a pas le droit à l’échec ? C’est bien connu en France, contrairement aux Etats-Unis, un entrepreneur qui échoue n’a plus d’avenir. Alors que l’échec fait partie de l’apprentissage.
3- Comment croire qu’on peut être une bonne mère et une personne de valeur quand quoi qu’on fasse la critique facile se libère d’une âme plus ou moins bien attentionnée ?
La mère au foyer est dévalorisée parce qu’elle ne travaille pas donc ne rapporte par d’argent à sa famille. Pour ceux qui ne réalisent pas combien élever des enfants est un travail difficile et énergivore, elle peut être perçue comme une paresseuse
La « working-mum » est déchirée entre son entreprise qui demande à ses salariés une présence horaire de plus en plus importante au bureau, son mari qui voudrait passer davantage avec une femme et non une mère, ses enfants qui voudraient passer plus de temps avec elle. Au final, la working-mum a l’impression de ne pas bien répondre aux multiples sollicitations ce qui a tendance à la culpabiliser
La maman solo, en fonction de sa situation professionnelle, vit la même chose qu’une mère au foyer ou qu’un working-mum avec en supplément le regard peu encourageant de la société envers elle. Un regard de pitié, de gêne, au mieux de sympathie mais très rarement une regard empreint de confiance en sa capacité à s’en sortir. Sur la maman solo, les articles ne parlent quasiment que de ses difficultés financières à s’en sortir. Pas de son indépendance, ni de sa débrouillardise, ni de son organisation.
En résumé, comment croire en soi quand la société, la télé, les médias nous poussent au fatalisme, à l’inaction, nous découragent par les croyances pessimistes qu’ils véhiculent. C’est juste très difficile. Et pourtant on a tous besoin de confiance en soi. Pour soi. Pour ses enfants. Ce n’est pas pour rien que le nombre de coachs spécialisés en bien-être, en amour, en reconversion professionnelle, en fitness (…) se multiplie.Ce n’est pas pour rien que le nombre de livres expliquant : « comment réussir sa vie », « comment se faire des amis », « comment trouver l’amour », »comment bien élever ses enfants » , « comment dire oui à ses enfants », « comment dire non à ses enfants », »comment rester neutre face à ses enfants », » comment bien manger » , « comment bien dormir », « comment arrêter de se prendre la tête », « comment respirer », « comment ouvrir les yeux », « comment faire un câlin à ses enfants !!!!!! » (liste à compléter quand j’aurais le temps) explose.
Les gens manquent de confiance en eux et ont besoin de la retrouver. Alors on dépense de l’argent en lectures de développement personnel, en séances de coaching, en stages, en formations en ligne. C’est très bien de vouloir progresser et s’améliorer. Et pour ma part, j’aime beaucoup le sujet du développement personnel. Je dévore des bouquins et des blogs sur le sujet. Mais je crois aussi :
- que la confiance en soi est un muscle qui a besoin d’exercices, de temps et d’expériences pour se construire. Comme un enfant apprend à marcher en se levant, en tombant et en se relevant, il ne faut pas se mettre la pression et juste vivre sa vie en acceptant qu’elle n’est pas parfaite et qu’un échec nous permet d’apprendre et de rebondir. Aucun stage de développement personnel ou livre ne remplacera les expériences que nous faisons. La meilleure école restera toujours l’école de la vie
- qu’on a tous en nous une petite voix, une intuition qui nous guide vers le meilleur choix à faire face à une situation difficile (divorce, séparation, chômage..), un comportement dérangeant (un manager harceleur, un enfant qui crie de tous ses poumons au supermarché par exemple). C’est cette voix qu’il faut apprendre à écouter. Et parfois si on l’interprète mal ou si on ne la comprend pas, on a aussi le droit de ne pas l’écouter et de se tromper
Bref le contexte de la société de consommation effrénée, de perfection et de performance à tout prix ne favorise pas l’épanouissement personnel, la foi en sa capacité à être heureux et réaliser ses rêves.
Cette confiance en soi est encore plus difficile à développer si on est entouré(e)s de mauvaises personnes et/ou si on a été malmenée ou brisée par un accident de la vie.
Alors si tu vis une situation dure, si tu es parent solo, réalises que ce que tu vis est très compliqué parce que tu vis dans un monde compétitif où il faut être le ou la meilleure. Et toi, tu es en situation de faiblesse, en situation d’échec. Tu as moins d’argent que les autres. Tu as plus de fatigue que les autres. Tu n’as pas le soutien moral d’un conjoint. Tu n’es plus dans la course. On dit qu' »impossible n’est pas français » mais en même temps, en France, on n’aime pas l’échec. On le fuit de peur qu’il contamine. Un entrepreneur qui a fait faillite et qui veut recréer une entreprise a l’impression d’avoir la peste en France.
En même temps, on ne mesure la force d’une personne qu’à sa capacité à se relever. Alors gardes-la foi en toi, en ta capacité à aller de l’avant…C’est en forgeant qu’on devient forgeron. C’est en vivant qu’on devient vivant.
Alors je te souhaite d’avoir une vie meilleure que celle que tu avais avant parce que c’est possible.
Hésites pas à commenter car j’aime beaucoup échanger et n’oublies pas si tu es parents solo que tu peux témoigner de ton expérience sur ce blog.
Et pour finir, mon slogan préféré : Just Rise & Shine 😉