J’ai toujours prôné pour un meilleur épanouissement personnel des parents notamment des mamans de faire l’essentiel et de ne pas culpabiliser si la liste des tâches planifiées pour la journée ou la semaine ne se réduit pas à peau de chagrin. J’ai toujours dis qu’il fallait penser à ses enfants et à soi. Que le plus important, c’est de se concentrer sur les besoins prioritaires, encore plus quand on est maman célibataire : bien dormir, s’occuper des repas, des bains, déléguer au maximum et ne pas s’en faire si le linge s’accumule, si les jouets encombrent le salon, si la maison n’est pas complètement propre. J’ai toujours dis qu’il faut apprendre à connaître ses limites physiques et les accepter, ne pas s’en vouloir de ne pas être la mère avec un intérieur parfait comme on nous le vend dans les magazines.
J’ai toujours pensé qu’il valait mieux avoir une maison qui ressemble à un chantier, qui respire la vie et être en forme qu’avoir un lieu de vie propre, bien rangé, bien aménagé et être épuisée. Pour moi, avoir un logement qui respire l’ordre, où chaque objet est à sa place, où le ménage est fait très régulièrement n’a jamais été une priorité. Je préférais faire du peu de temps libre de maman célibataire que je suis : du temps de jeu, du temps de partage avec les enfants. J’ai toujours pensé que plus grands les enfants se souviendront davantage des précieux moment passés ensemble que l’état de la maison. J’ai toujours pensé qu’ils seraient plus heureux à sortir avec moi qu’à me voir enchaîner les rôles de femme de ménage et de cuisinière.
Aujourd’hui où j’ai pris plus de recul sur ma situation personnelle (pour ceux qui ne le savent pas, je suis maman séparée à quasi temps complet de 2 enfants de 5 et 7 ans, le papa vivant vivant à 700km et les voyant peu) , je commence à nuancer mes propos.
En effet, depuis quelques mois, je me concentrais sur mon activité professionnelle, sur le fait d’accompagner les parents célibataires en situation de crise, de séparation ou de divorce, sur la vie avec les enfants et sur le développement de mon cercle social. En effet, originaire de la région parisienne, je vis à Toulouse depuis maintenant 18 mois. En y arrivant, je n’avais pas d’amis ni de famille et peu d’occasions de rencontres faute de solution de garde d’enfants. J’ai ressenti le besoin de m’ouvrir aux autres, de ne pas m’isoler, de faire des sorties. Ca a été une très bonne initiative et ça explique aussi pourquoi j’avais très peu de temps à consacrer au rangement, à l’entretien de mon chez-moi.
Et ça explique aussi pourquoi ma charge mentale était vraiment intense. J’avais une to-do list à rallonge qui ne cessait jamais de grandir. Je suis pleine de projets, d’envies et de curiosité. La vie est belle et courte et j’ai envie d’en profiter un maximum même si en étant à la tête d’une famille monoparentale, c’est un challenge quotidien. Ma tête a toujours été remplie de pleins de IL FAUT : penser à acheter un nouveau maillot de bain pour la petite, refaire la carte d’identité du petit, réserver les places au centre aéré, remplir une feuille de soin, penser aux menus de la semaine, racheter les goûters, prendre rdv avec le banquier, faire le contrôle technique de la voiture…Je me sentais frustrée car je rajoutais plus de choses à la liste que je n’en supprimais. Sans compter les nombreuses sollicitations que je reçois par mail pour des demandes d’aide, de conseil, de coaching et de partenariats et dont j’ai à coeur de répondre rapidement. Je me suis souvent sentie noyée.
Et en parallèle, le manque de temps que je consacrais à mon intérieur me pesait. Avant d’être maman, j’étais une maniaque du rangement et de la propreté. Avec la maternité, j’ai complètement changé mais ce désir de vivre dans un lieu plus accueillant et mieux ordonné est revenu il y a quelques mois. Mais j’ai toujours repoussé le passage à l’action en me persuadant que j’avais d’autres priorités que le ménage et l’ordre.
Et le hasard de la vie a fait que j’ai rencontré Armelle, une home organiser. Je ne savais pas en quoi consistait ce métier et elle m’a expliqué que son rôle est d’aider les particuliers à mieux ranger, mieux organiser et simplifier leur quotidien.
C’est particulièrement utile quand on déménage, quand on se sépare, quand on divorce et dans toute situation où on manque de temps.
Pour moi, ce genre d’activité ne s’apprenait pas. Après tout, je sais ranger, trier et si j’arrive, en étant maman solo, à mener de front plusieurs activités (salariée, marraine de la Fondation pour l’enfance, animatrice de communauté, coach des parents célibataires , rédactrice web), c’est que je suis très organisée.
Armelle m’a gentiment proposé de venir chez moi pour me donner des conseils pour mieux me sentir dans mon intérieur. Et j’ai été très enthousiasmée et intéressée car il y a beaucoup d’expérience et de bon sens dans les remarques pertinentes qu’elle m’a faites.
Quand on habite depuis un certain temps au même endroit et qu’on a d’autres préoccupations, on a plus aucun recul sur notre intérieur. Armelle a un regard empreint de recul et de pragmatisme que j’avais perdu, submergée par ma charge mentale.
Sans jugement et sans culpabilisation, elle m’a donné des actions simples et efficaces pour que je me sente plus à l’aise chez moi, pour que mon intérieur soit plus agréable et épuré.
J’en ai toujours eu l’intuition mais cet échange avec elle m’a convaincue que notre intérieur, notre maison, notre appartement est le reflet de ce que nous sommes, de notre identité, de nos valeurs, de nos priorités.
Et changer son lieu de vie influence notre propre intérieur, notre propre soi. Autrement dit, si tu veux avoir un esprit plus léger alors fais en sorte que les pièces de ton appartement soient plus minimalistes, soient moins encombrées.
Si tu en doutes, fais l’exercice, commences par te débarrasser de tout ce qui ne sert plus à rien et tu verras le bien-être que tu en ressentiras immédiatement.
C’est un travail de développement personnel car jeter ce qui ne sert à rien n’est pas aussi évident que cela paraît. Jeter implique de savoir de manière sûre ce qui nous est utile et nécessaire et c’est aussi savoir trier, garder ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas.
C’est se détacher de certains souvenirs du passé que certains objets nous rappellent, c’est faire le deuil du passé (par exemple quand vous vous débarrassez de votre robe de mariée, quand vous jetez des habits de femme enceinte que vous pensiez réutiliser dans le futur…)
Ca demande donc un temps de réflexion de savoir ce qu’on garde et ce qu’on jette. Ce n’est pas toujours facile. Mais ça permet d’aller à l’essentiel. De ne garder que ce qui nous aide, ce qui nous sert. C’est donc une façon de se libérer du passé. Du poids du passé.
Et rester avec ce qu’on aime et qui nous apporte du positif.
Et on laisse, à travers cette démarche de désencombrement de la place pour accueillir ce qui est vraiment important pour soi.
Notre intérieur est révélateur de ce que nous sommes, de nos croyances et de nos peurs. J’ai mis du temps à intégrer certaines recommandations d’Armelle car elle m’a fait prendre conscience de choses sur moi, sur mes priorités et blocages dont je n’avais pas connaissance.
Voici quelques exemples de ce que ta maison ou ton appartement pourrait dire de toi :
- Si tu accumules autant d’affaires, est-ce que c’est parce que tu as peur du manque matériel ?
- Si tu gardes tous les souvenirs des certains de tes ex, est-ce que tu en as vraiment fais le deuil ?
- Si tu bosses à ton compte et que ton bureau est dans le salon, est-ce que tu ne mélanges pas vie pro et perso ? Ca donne un indice sur la place de ton travail dans le lieu de vie qu’est le salon où tes enfants aiment jouer…
- Si tu es célibataire et que tu cherches l’âme soeur mais qu’il n’y a aucune place pour ranger les affaires d’un partenaire potentiel, est-ce que tu as vraiment envie de partager ton intérieur ?
Il n’y a pas de règle d’interprétation toute faite de ce que ce que notre lieu de vie décrit de nous mais un peu d’analyse permet de mieux se connaître et d’améliorer son lieu de vie pour s’y sentir plus en harmonie.
Pour le moment, je suis dans la phase de tri, de désencombrement et faire cet exercice allège grandement ma tête et mes pensées. Je me sens moins noyée par les objets, les affaires et je me sens plus apaisée. Je reprends le contrôle de mon intérieur. Ma charge mentale est diminuée car la vue d’une maison mieux rangée et vidée de ce qui est inutile fait beaucoup de bien.
Mon intérieur, mon salon est plus agréable et accueillant, je m’y sens beaucoup mieux qu’avant et peut-être que cela signifie aussi que je suis beaucoup plus ouverte à inviter et recevoir des gens chez moi qu’avant ?
En tout cas, je t’invite à découvrir son site, son activité sur son joli site , c’est ici
Pour ceux qui ont la chance de vivre dans la ville rose comme moi, elle propose des entretiens de 30 min tous les mercredis à Tournefeuille pour partager ses compétences. C’est expliqué sur sa page facebook