Je me souviens très bien des 2 types de réactions autour de moi quand je me suis retrouvée séparée. D’un côté, il y avait les personnes qui se voulaient bienveillantes et rassurantes et qui disaient : « je vous souhaite de retrouver l’amour. Vous verrez, c’est possible. J’en connais autour de moi qui ont refait leur vie. » Et d’un autre côté, les partisans du : « ma pauvre, mais comment tu vas faire pour t’en sortir ? Et comment tu vas retrouver l’amour en étant maman ? ».
Ces comportement traduisaient bien des craintes plus ou moins formulées sur mon avenir sentimental. Quand on se sépare ou qu’on divorce, les langues se délient et les amis, les proches, la famille projette sur nous ses propres craintes. Rarement le célibat retrouvé est perçu comme une situation positive. Personne ne m’a dit : « te retrouver seule va être l’occasion de te reconstruire et de vivre une vie en fonction de tes valeurs. »
Personne ne m’a affirmé qu’ : « un échec, c’est l’occasion d’en retirer les leçons pour vivre une future histoire plus belle à l’avenir« .
Un seul de mes amis proches à réagi à la rupture en me disant : « je ne crois pas aux premières relations qui durent toute la vie surtout quand elles débutent jeunes, les deuxièmes relations ont plus de chances de succès car on se connaît mieux et avec l’expérience, on sait ce qui nous convient. »
Je ne prétends pas que cet ami détient la vérité absolue mais c’est l’un des rares à avoir un regard plus positif sur l’échec amoureux qui est vu comme une source de remise en question.
D’après les statistiques, le nombre de familles monoparentales a explosé ces dernières années. Les séparations se banalisent et les familles se recomposent.
Le célibat n’est pas une fatalité quand on est parent séparé ou divorcé
C’est plutôt le résultat de plusieurs causes :
- Le manque de temps : assumer en solo une vie de maman ou papa avec des enfants qui demandent beaucoup d’attention, de surveillance, d’affection, travailler pour gagner sa vie ou être femme ou homme au foyer, s’occuper de l’entretien de sa maison, faire la cuisine, les courses, jouer le rôle de psychologue, d’infirmier, d’arbitre de jeu. Mettre à jour les papiers administratifs, payer les factures, surveiller les devoirs, conduire aux activités du mercredi, la liste des tâches et des actions d’un parent solo est interminable. La to-do liste ne semble jamais se réduire. La journée fait 24 heures et pourtant même avec le manque de sommeil, tout ce qui devait être fait ne l’est pas. Dans ce contexte, trouver du temps pour sortir ressemble à un challenge utopique.
- Le manque d’énergie : après une journée de travail puis après s’être occupé des enfants jusqu’à l’heure du coucher, la fatigue prend souvent le dessus et avoir la force de sortir pour boire une verre, aller chez des amis, socialiser et faire des rencontres n’est pas toujours physiquement possible. Le soir, c’est plutôt l’envie de s’affaler dans son lit qui gagne. Et de jours en jours, de semaines en semaines puis de mois en mois, cette habitude de rester chez soi s’installe et s’en défaire est très difficile. Même si le week-end est libre, l’envie de sortir pour socialiser n’est pas toujours au rendez-vous. C’est plus facile et plus tentant d’hiberner comme un ours, de traîner en pyjama, de regarder la télé. C’est une façon de se reposer. D’autre part, en plus de la fatigue physique après une rupture, il y a une grande fatigue émotionnelle qui peut influencer son sommeil. Cet épuisement peut-être causé par des relations conflictuelles avec son ex ou l’ex-belle famille.
- Le manque de solutions de garde : tout le monde n’a pas la chance d’avoir une famille à proximité pour garder ses enfants ou des amis généreux prêts à les garder pour pouvoir s’absenter et se changer les idées avec un homme ou une femme. Il reste la solution de la baby-sitter. Une solution pratique mais chère quand elle est payée à l’heure et qu’une soirée dure plusieurs heures. Il faut compter le temps de transport pour se rendre au rendez-vous, la durée du rendez-vous puis le trajet de retour. Sans compter les frais annexes : le prix du resto, le prix du cinéma ou du musée…La soirée revient vite onéreuse et multiplier les soirées devient un gouffre financier. Et c’est toujours désagréable et stressant d’être en rendez-vous et de surveiller l’heure qui tourne sur sa montre.
- La culpabilité de sortir quand on est parent : combien de fois j’ai entendu certaines mamans dire qu’elles ne voulait pas laisser leur enfant avec une nounou, que ce n’était pas bien…Elles ne s’accordent pas le droit d’être des femmes qui sortent, se changent les idées avec des amis ou un partenaire. Elles ne se sentent pas bien sans leur enfant et ont peur de les abandonner. Et pourtant, il n’y a rien de mal à vouloir aller à l’extérieur et cultiver son jardin secret avec un autre adulte. Les enfants ne sont pas l’unique centre d’intérêt d’une mère ou d’un père. Les enfants doivent comprendre que leurs parents ont aussi des vies d’hommes et de femmes.
- La peur de souffrir : elle est tout à fait normale après une séparation et un divorce qui sont souvent douloureux. La cause de la rupture peut être difficile à vivre : infidélité, violences, trahison, ex parti avec une nouvelle personne…Comme on dit : « Chat échaudé craint l’eau froide. » Risquer de rencontrer quelqu’un d’attirant, de tomber en amour fait peur. L’amour est perçu comme un risque de se faire mal, de réveiller des blessures douloureuses. Alors la meilleure protection est de s’enfermer dans sa carapace, de se protéger de tout risque d’attachement et de mettre toute son énergie dans l’épanouissement familial. Mais surtout pas l’épanouissement amoureux. Associée à cette peur, il y a aussi l’autre peur que les enfants s’attachent à cette nouvelle personne dans notre vie et ne supportent pas une nouvelle séparation.
- Le manque de confiance en soi : se retrouver célibataire surtout quand c’est subi, c’est vivre une blessure de rejet. Le sentiment de n’être pas assez bien pour l’autre, la culpabilité d’avoir échoué dans sa vie de couple ne contribuent pas à un état d’esprit positif. Se faire larguer, surtout lorsque c’est inattendu, soulève de nombreuses questions : » qu’est-ce que j’ai fais de mal ? Pourquoi c’est arrivé ? Ne suis-je pas assez bien ? » Une rupture sur le moment fragilise et penser que si on est quitté, c’est qu’on est pas assez bien est un réflexe pour certaines personnes. Un réflexe qui empêche de se croire digne d’être aimé de nouveau. Ce manque de confiance en soi peut-être amplifié par le regard pas toujours tendre sur les mères célibataires et les pères célibataires.
- Une image très négative du sexe opposé : quand on a vécu une relation compliquée, difficile ou terminée sans respect, avec beaucoup de non-dits, de méchancetés, d’injustices, le risque de généraliser le comportement de son ex à tous les représentants du même sexe existe. Combien d’hommes ont une image vénale de leur ex et la généralise à toutes les femmes ? Combien de femmes ont une image négative de l’homme et le jugent souvent infidèles ? Quand on ne pense que du mal du sexe opposé, il est très difficile d’envisager une relation épanouissante et durable avec celui-ci
- Des croyances limitantes souvent inconscientes héritées de la relation passée, de notre histoire familiale, de nos ancêtres, de notre culture ou notre religion qui nous bloquent dans la recherche d’un nouvel amour
Le bonheur en amour après une séparation ou un divorce vous attend
La bonne nouvelle, c’est que lorsqu’on sait quelle est clairement la cause ou les causes de son célibat, mettre en place des actions pour y trouver des solutions est plus simple. Car quand la motivation est vraiment là, l’amour est possible.
Quand les bénéfices à être en couple sont largement supérieurs aux bénéfices à être célibataire, quand l’envie sincère de partager de nouveau une relation de partage, de complicité, de rires, de moments de qualité est bien là, il est plus facile de changer ses habitudes, d’introduire de la nouveauté dans sa vie et de définir un plan d’actions pour rencontrer la bonne personne.
Tout le monde mérite l’amour à condition de s’en donner les moyens. Contrairement aux idées reçus, l’amour ne tombe pas du ciel.
Le dicton « Aide-toi et le ciel t’aidera » est plus approprié.
Non, le prince charmant ne va pas sonner à ta porte. La princesse charmante ne va pas s’inviter chez toi par hasard.
Pour attirer l’amour, il faut savoir s’en donner à soi-même et en donner.
Si tu as une réelle envie de rencontrer l’ amour de tes rêves alors il va falloir que tu fasses des efforts et te remette en question. Le jeu en vaut la chandelle car vivre une magnifique histoire d’amour est la plus belle des récompenses après s’être autorisé à mériter cette relation.
Avec mon ami coach depuis 2007 en développement personnel et relations sentimentales, Alexandre Cormont, nous avons mis tous les deux tout notre coeur et notre énergie à créer la formation adaptée aux spécificités des parents solo et célibataires pour retrouver le bonheur en amour.
Elle aborde les différentes étapes à traverser pour se reconstruire, propose des solutions aux principales causes de célibat et comporte de nombreux exercices pratiques pour t’accompagner dans ta recherche du ou de la partenaire qui te convient le mieux. Tour à tour, chacun de nous partage son expérience et ses meilleurs outils pour retrouver le bonheur en amour.
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A tout de suite dans la formation 😉
Miali Alexandra