C’est un sujet dont on parle peu et pourtant il est important d’en avoir conscience. En discutant avec des mamans (pas forcément solos), je me rends compte qu’à certains moments de notre journée/semaine/mois, nous nous sentons coupables parce que nous ne répondons pas oui à toutes les demandes qu’on reçoit. Un exemple fréquent : se sentir coupable de quitter son enfant (qui pleure devant nous, voudrait qu’on reste et nous a oublié dès qu’on a claqué la porte) quand on part travailler.
La culpabilité de la maman, qu’elle soit solo ou pas solo, est liée à :
- de nombreuses sollicitations en parallèle : celles du travail qui en demande toujours plus , celles des enfants qui veulent voir plus souvent maman, celle du papa qui peut poser beaucoup de questions sur la vie des enfants , celle de l’amoureux demandeur de temps, celle des amis, de la famille qui demande des nouvelles, du banquier, du télévendeur de fenêtres à quadruple vitrage …liste non exhaustive…ces demandes sont toutes impossibles à satisfaire, augmentent la charge mentale et nous rendent soucieuse
- la société et son injonction d’être toujours parfaite, de tout bien gérer, dans la bonne humeur, en étant belle, sexy, efficace au travail, avec pleins d’amis, une vie amoureuse réussie, des enfants épanouis, intelligents, cultivés, sages, épanouis dans la maison du bonheur à la décoration simple et recherchée….
- notre éducation (souvent traditionnelle), notre religion qui nous encourage à écouter et répondre aux désirs des autres, à être gentille et à l’écoute des besoins des autres
A cette culpabilité de maman (dont il faudrait arriver à se détacher !) se rajoute pour la maman solo le sentiment d’échec, la culpabilité à ne pas être dans la norme de la famille traditionnelle avec maman, papa, les 2 enfants et le chien…
La société peut, par son fonctionnement, les images de bonheur standard qu’elle véhicule, culpabiliser la maman solo de ne pas être dans le moule.
A cette culpabilité de maman s’en rajoute une autre plus inconsciente pour la maman solo mais qui existe bel et bien :
La culpabilité de ne pas avoir su construire un foyer stable et conforme à la vision traditionnelle du bonheur familial
J’en parle en connaissance de cause. Cette culpabilité est à l’origine d’un mal être pour la maman et elle a des répercussions sur son avenir amoureux et sa confiance en elle.
Elle est encore plus forte pour la maman ou le papa qui a lui même vécu la séparation ou le divorce de ses propres parents.
Il est important d’en prendre conscience et la 1ère chose à faire est de se pardonner. Nous sommes des êtres humains. Un être humain a droit à l’erreur. Ce qui compte, c’est de vivre de ses expériences, d’apprendre de ses erreurs, de mieux se connaître pour ne plus reproduire le passé et aller de l’avant.
Se pardonner, c’est reconnaître qu’on a le droit de se tromper et c’est être bienveillante envers soi-même. Se pardonner, c’est une étape vers un futur plus heureux et un libération du passé.
Cette culpabilité maintient dans le passé et rend malheureuse.
Cette culpabilité partira en l’acceptant et en travaillant sur soi, en comprenant ce qui nous a amené à faire ce choix (nos croyances, notre environnement familial, amical, le temps qui passe, la peur, nos valeurs passées, nos valeurs actuelles …), en apprenant à mieux se connaître pour faire de meilleurs choix.
Et ce site est là pour t’aider à aller mieux, te donner des pistes pour t’épanouir à travers mon expérience personnelle et professionnelle.
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