Les 11 choses qu’une maman découvre après une séparation ou un divorce

Exercer son rôle de mère seule est une fonction extrêmement exigeante aussi bien physiquement que psychologiquement. Comme être parent s’apprend, être maman en solo, ça s’apprend ou plutôt ça se découvre au fur et à mesure. Autant, une femme qui rêve d’enfants, s’y prépare. Autant, elle ne se prépare pas à élever son enfant en garde principale ou alternée après une séparation ou un divorce.

C’est le baptême du feu. Vous allez vous confronter seule à des situations que vous auriez dû gérer en couple. Ce n’est pas un drame. Vous êtes en train de devenir une super héroïne  et vous allez accomplir des choses que vous n’auriez jamais imaginé pouvoir faire.

Toute période de vie est propice à une meilleure connaissance de soi et permet de découvrir ses ressources intérieures insoupçonnées.

Même si vous vous sentez seule, vous allez vous rendre compte que :

1.Vous n’êtes pas seule

Vous n’êtes pas seule dans votre situation de cheffe de famille monoparentale. Il y a d’autres mamans dans votre situation et il y a aussi des papas.  Vous allez vous reconnaître par des expressions ou des paroles que seul un parent célibataire prononce : « Je n’ai pas mes enfants cette semaine », « mon fils est chez son père », « la mère de mon fils habite à 10 minutes de l’école », « le père de mon fils vit à l’étranger »… Par des échanges anodins où des banalités sont échangés, vous allez vous rendre compte que la personne avec qui vous discutez vit la monoparentalité comme vous.

La monoparentalité s’entend à travers des conversations échangées mais aussi à travers ce que vous voyez : cette femme que vous voyez toujours seule avec ses enfants lors des évènements où les familles sont conviées à l’école, cette femme qui dépose ses enfants à l’école le matin et les récupère le soir. Bien évidemment vous pourriez la confondre avec une femme dont le mari existe mais ne s’occupe jamais de ses enfants.

Cela dit, à l’école, dans les crèches, dans les parcs, dans les groupes facebook, dans les maisons de quartiers pour les familles, lors des anniversaires, et dans les lieux publics accueillant familles et enfants, vous allez être amenée à croiser des mères et des pères célibataires.

Des sympathies et des amitiés vont pouvoir éclore entre les parents. Vous allez pouvoir échanger des moments agréables, des gardes d’enfants, partager des bons plans, des informations ou des opportunités et vous soutenir dans vos quotidiens.

Vous n’êtes pas seule à être séparée ou divorcée.

Et vous n’êtes pas seule parce qu’il y a tout un écosystème pour vos aider dans vos difficultés de maman. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître des structures d’accompagnement à la parentalité, vous allez apprendre à être une meilleure maman en écoutant les conseils d’experts qui vous semblent pertinents et vous allez rencontrer des parents partageant les mêmes problématiques que vous. 

Là où j’habite, il y a une maison des familles qui organise régulièrement des ateliers autour des thèmes de la parentalité, de l’éducation et ses enjeux, de la santé et bien d’autres sujets utiles à une vie épanouie de maman. Cette maison organise aussi des sorties familiales. Et il n’y a pas que la maison de la famille qui permet de socialiser en apprenant. Allez dans la médiathèque de votre ville pour y découvrir les activités proposées et les ateliers ouverts. Ce sont aussi des occasions d’apprendre et de créer des liens avec d’autres parents.

Une enseigne renommée d’articles de sport organise souvent des évènements sportifs (randonnée, jogging, cours de fitness, cours de yoga etc etc) réunissant des adultes souhaitant découvrir leurs nouveaux produits. C’est une bonne manière aussi de faire des rencontres.

Vous pouvez aussi vous renseigner sur l’existence d’associations de parents solos qui sauront vous aider et vous mettre en relation avec d’autres mamans et d’autres papas.

La crèche, l’école et le collège sont les meilleurs moyens de faire connaissance avec d’autres parents. Souvent les parents des copains des enfants deviennent des amis.

Vous n’êtes pas seule  parce que si vous êtes suffisamment ouverte et curieuse, vous pouvez demander et recevoir de l’aide. Il n’y a pas de honte à être aidée. Et si vous avez peur de vous sentir redevable, remerciez et rendez la pareille !

Mon conseil concernant les liens que vous allez créer : ne vous limiter surtout pas à fréquenter des parents célibataires. Il est certes bon qu’une personne qui vive ce que vous vivez soit votre amie. Mais les parents en couple sont aussi de très bonne compagnie. Après tout, vous avez des points communs : vous habitez dans le même quartier souvent ou la même ville ce qui est très pratique pour se voir, vous avez des enfants et vous êtes de la même génération. Et vous pourriez vous trouver d’autres affinités de valeurs ou de centres d’intérêt.

C’est crucial quand on est mère seule de se construire un nouveau cercle social pour être aidée, pour aider, pour sortir de l’isolement et pour tout simplement appartenir à un groupe bienveillant avec qui partager de joyeux souvenirs.

2.Vous pouvez être enviée

Certaines personnes en couple vous confieront que vous avez de la chance :

  1. si vous êtes en garde alternée parce que vous disposez de moments tranquilles sans enfants à la maison
  2. -parce que vous êtes libre de coucher avec qui vous voulez, ce qui n’est pas possible dans un couple fidèle et monogame
  3. parce que vous n’avez de comptes à rendre à personne
  4. parce qu’elles imaginent (à tort ou à raison) qu’une semaine sur deux, vous revivez votre adolescence insouciante en profitant de vos soirées pour faire la fête et profiter de votre célibat
  5. parce que vous avez eu le courage de rompre alors qu’elles n’ont en pas la force malgré l’usure de leur relation 
  6. parce que vous vous autorisez à vivre une nouvelle histoire d’amour alors qu’elles ne s’en donnent pas la chance en restant dans leur relation frustrante

Cette liste concrète est le fruit de toutes les remarques qui m’ont été partagées par des femmes et des hommes en couple ou des mères célibataires.

3. Vous allez apprendre à rassurer même quand vous ne l’êtes pas

Les enfants, surtout jeunes, sont facilement impressionnables. La peur leur est familière. Ils ont peur du noir. Ils ont peur du bruit surtout la nuit. La foudre les effraie.

Dans les situations où ils ne se sentent menacés, votre rôle est de leur apporter du réconfort et de les rassurer. Quitte à jouer parfois la comédie. Parce que vous êtes la cheffe de famille, vous êtes celle qui êtes au commande du navire, et vous vous devez de calmer les inquiétudes.

Même si, inquiète, vous l’êtes aussi. Je parle en connaissance de cause car je déteste les orages bruyants et la foudre. Leur intensité me fait sursauter. Je ne suis pas du tout rassurée quand le ciel gronde. Et mes 2 enfants non plus.  Et pourtant, je ne manque pas de les prendre dans mes bras en prononçant des paroles rassurantes sur le fait que rien ne va leur arriver et qu’ils peuvent aller se recoucher. Moi-même, j’ai dû mal à me rendormir. Je fais juste comme si j’étais à l’aise face à ma peur !

4. Vous allez devoir vivre seule sans bras masculins protecteurs

Loin de moi l’envie d’insister sur les clichés machistes sur la femme faible et l’homme fort. Il ne s’agit pas de ça. Il s’agit plutôt du fait de se retrouver à vivre seule dans un appartement ou une maison. Vivre en tant que seule adulte, une femme qui la nuit, est attentive à tout bruit suspect. Une femme vulnérable qui a peur d’être cambriolée, agressée et violée. Car une femme vivant seule, quoiqu’on dise, est une cible plus facile et accessible qu’un couple vivant sous le même toit.

Habiter seule, la nuit, réveille des peurs plus ou moins fortes d’être victime d’intrus.

Un moyen d’y faire face est d’en parler à vos voisins et de surveiller vos habitations respectives. N’hésitez pas non plus à en parler à d’autres femmes qui vivent seules pour échanger vos bonnes pratiques pour vous protéger.

5. Vous allez réaliser concrètement combien le père de vos enfants vous aidait

Si avant votre séparation, le père de votre enfant ne faisait rien concernant votre habitation, les tâches ménagères, les courses, tout ce qui tourne autour des enfants, alors vous ne verrez pas trop la différence, une fois seule chez vous. Néanmoins, à deux, vous aviez certainement plus de revenus. Cette perte de revenus en couple va se répercuter sur votre train de vie de mère célibataire. Même s’il ne faisait rien, peut-être qu’il payait (avec vous) les frais d’une femme de ménage, d’une baby-sitter ou d’une nounou. Et maintenant vous ne disposez plus de ce soutien.

Si le père de votre enfant était très impliqué dans la vie quotidienne et auprès des enfants, le fait de vous retrouver seule va nécessiter de s’adapter à son absence.

Bien évidemment dans certains cas, l’absence du parent désagréable, malsain ou toxique va vous faire retrouver une énergie qu’il vous avait pompée.

Quoiqu’il en soit, le verbe s’adapter s’impose à votre quotidien pour reconstruire un nouvel équilibre.

6. Vous allez devoir apprendre à déléguer et lâcher-prise

La perfection, à moins d’être surhumaine, n’est plus votre priorité tout simplement parce que c’est un luxe pour une maman qui gère son quotidien toute seule. Elle fait juste de son mieux et c’est déjà très bien.

Seule, à moins de très peu dormir (avec potentiellement des conséquences négatives sur la santé), vous ne pourrez pas tout faire autant qu’un couple d’adultes (sauf bien sûr s’ils sont défaillants, très mal organisés ou démissionnaires).

Et ce n’est pas grave ! Vous allez apprendre à déléguer à vos enfants en fonctions de leurs capacité et de leurs compétences. Dès que j’ai senti que ma fille ainée était assez prudente dans la rue pour sortir sans danger, je lui ai demandé de temps en temps de faire des courses au supermarché ou d’aller chez le boulanger du quartier. Cela me permet de faire autre chose en parallèle.

Vous ne pouvez pas non plus tout contrôler (à moins d’être en permanence sur le qui-vive et épuisée au final) donc vous allez devoir faire des choix en fonction de vos priorités.

Au début, quand les enfants ont été en âge de s’habiller tous seuls, je choisissais leur tenue la veille pour le lendemain. Quand je me suis rendue compte qu’ils pouvaient le faire sans moi, c’est à dire s’habiller en tenant compte du temps à l’extérieur, je les ai laissé faire. Cela a permis de m’enlever de la charge mentale. Et cela les a responsabilisé.

7. Vous êtes un parent 2 en 1 

8. Avoir de la la place pour dormir est un vrai plaisir

A condition de résister aux assauts intempestifs de vos enfants

Et si votre conjoint ronflait, au moins vous dormez dans une atmosphère plus calme

9. Vous n’avez pas à demander l’avis de votre partenaire à tout bout de champ

10. Internet est une mine de services et d’informations pour gagner du temps

11. Il y a une vie après le divorce

Exercer son rôle de mère seule est une fonction extrêmement exigeante aussi bien physiquement que psychologiquement. Comme être parent s’apprend, être maman en solo, ça s’apprend ou plutôt ça se découvre au fur et à mesure. Autant, une femme qui rêve d’enfants, s’y prépare. Autant, elle ne se prépare pas à élever son enfant en garde principale ou alternée après une séparation ou un divorce.

C’est le baptême du feu. Vous allez vous confronter seule à des situations que vous auriez dû gérer en couple. Ce n’est pas un drame. Vous êtes en train de devenir une super héroïne  et vous allez accomplir des choses que vous n’auriez jamais imaginé pouvoir faire.

Toute période de vie est propice à une meilleure connaissance de soi et permet de découvrir ses ressources intérieures insoupçonnées.

Même si vous vous sentez seule, vous allez vous rendre compte que :

1.Vous n’êtes pas seule

Vous n’êtes pas seule dans votre situation de cheffe de famille monoparentale. Il y a d’autres mamans dans votre situation et il y a aussi des papas.  Vous allez vous reconnaître par des expressions ou des paroles que seul un parent célibataire prononce : « Je n’ai pas mes enfants cette semaine », « mon fils est chez son père », « la mère de mon fils habite à 10 minutes de l’école », « le père de mon fils vit à l’étranger »… Par des échanges anodins où des banalités sont échangés, vous allez vous rendre compte que la personne avec qui vous discutez vit la monoparentalité comme vous.

La monoparentalité s’entend à travers des conversations échangées mais aussi à travers ce que vous voyez : cette femme que vous voyez toujours seule avec ses enfants lors des évènements où les familles sont conviées à l’école, cette femme qui dépose ses enfants à l’école le matin et les récupère le soir. Bien évidemment vous pourriez la confondre avec une femme dont le mari existe mais ne s’occupe jamais de ses enfants.

Cela dit, à l’école, dans les crèches, dans les parcs, dans les groupes facebook, dans les maisons de quartiers pour les familles, lors des anniversaires, et dans les lieux publics accueillant familles et enfants, vous allez être amenée à croiser des mères et des pères célibataires.

Des sympathies et des amitiés vont pouvoir éclore entre les parents. Vous allez pouvoir échanger des moments agréables, des gardes d’enfants, partager des bons plans, des informations ou des opportunités et vous soutenir dans vos quotidiens.

Vous n’êtes pas seule à être séparée ou divorcée.

Et vous n’êtes pas seule parce qu’il y a tout un écosystème pour vos aider dans vos difficultés de maman. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître des structures d’accompagnement à la parentalité, vous allez apprendre à être une meilleure maman en écoutant les conseils d’experts qui vous semblent pertinents et vous allez rencontrer des parents partageant les mêmes problématiques que vous. 

Là où j’habite, il y a une maison des familles qui organise régulièrement des ateliers autour des thèmes de la parentalité, de l’éducation et ses enjeux, de la santé et bien d’autres sujets utiles à une vie épanouie de maman. Cette maison organise aussi des sorties familiales. Et il n’y a pas que la maison de la famille qui permet de socialiser en apprenant. Allez dans la médiathèque de votre ville pour y découvrir les activités proposées et les ateliers ouverts. Ce sont aussi des occasions d’apprendre et de créer des liens avec d’autres parents.

Une enseigne renommée d’articles de sport organise souvent des évènements sportifs (randonnée, jogging, cours de fitness, cours de yoga etc etc) réunissant des adultes souhaitant découvrir leurs nouveaux produits. C’est une bonne manière aussi de faire des rencontres.

Vous pouvez aussi vous renseigner sur l’existence d’associations de parents solos qui sauront vous aider et vous mettre en relation avec d’autres mamans et d’autres papas.

La crèche, l’école et le collège sont les meilleurs moyens de faire connaissance avec d’autres parents. Souvent les parents des copains de vos enfants deviennent des amis.

Vous n’êtes pas seule  parce que si vous êtes suffisamment ouverte et curieuse, vous pouvez demander et recevoir de l’aide. Il n’y a pas de honte à être aidée. Et si vous avez peur de vous sentir redevable, remerciez et rendez la pareille !

Mon conseil concernant les liens que vous allez créer : ne vous limiter surtout pas à fréquenter des parents célibataires. Il est certes bon qu’une personne qui vive ce que vous vivez soit votre amie. Mais les parents en couple sont aussi de très bonne compagnie. Après tout, vous avez des points communs : vous habitez dans le même quartier souvent ou la même ville ce qui est très pratique pour se voir, vous avez des enfants et vous êtes de la même génération. Et vous pourriez vous trouver d’autres affinités de valeurs ou de centres d’intérêt.

C’est crucial quand on est mère seule de se construire un nouveau cercle social pour être aidée, pour aider, pour sortir de l’isolement et pour tout simplement appartenir à un groupe bienveillant avec qui partager de joyeux souvenirs.

2.Vous pouvez être enviée

Certaines personnes en couple vous confieront que vous avez de la chance :

  1. si vous êtes en garde alternée parce que vous disposez de moments tranquilles sans enfants à la maison
  2. parce que vous êtes libre de coucher avec qui vous voulez, ce qui n’est pas possible dans un couple fidèle et monogame
  3. parce que vous n’avez de comptes à rendre à personne
  4. parce qu’elles imaginent (à tort ou à raison) qu’une semaine sur deux, vous revivez votre adolescence insouciante en profitant de vos soirées pour faire la fête et profiter de votre célibat
  5. parce que vous avez eu le courage de rompre alors qu’elles n’ont en pas la force malgré l’usure de leur relation 
  6. parce que vous vous autorisez à vivre une nouvelle histoire d’amour alors qu’elles ne s’en donnent pas la chance en restant dans leur relation frustrante

Cette liste concrète est le fruit de toutes les remarques qui m’ont été partagées par des femmes et des hommes en couple ou des mères célibataires.

3. Vous allez apprendre à rassurer même quand vous ne l’êtes pas

Les enfants, surtout jeunes, sont facilement impressionnables. La peur leur est familière. Ils ont peur du noir. Ils ont peur du bruit surtout la nuit. La foudre les effraie.

Dans les situations où ils ne se sentent menacés, votre rôle est de leur apporter du réconfort et de les rassurer. Quitte à jouer parfois la comédie. Parce que vous êtes la cheffe de famille, vous êtes celle qui êtes au commande du navire, et vous vous devez de calmer les inquiétudes.

Même si, inquiète, vous l’êtes aussi. Je parle en connaissance de cause car je déteste les orages bruyants et la foudre. Leur intensité me fait sursauter. Je ne suis pas du tout rassurée quand le ciel gronde. Et mes 2 enfants non plus.  Et pourtant, je ne manque pas de les prendre dans mes bras en prononçant des paroles rassurantes sur le fait que rien ne va leur arriver et qu’ils peuvent aller se recoucher. Moi-même, j’ai dû mal à me rendormir. Je fais juste comme si j’étais à l’aise face à ma peur !

4. Vous allez devoir vivre seule sans bras masculins protecteurs

Loin de moi l’envie d’insister sur les clichés machistes sur la femme faible et l’homme fort. Il ne s’agit pas de ça. Il s’agit plutôt du fait de se retrouver à vivre seule dans un appartement ou une maison. Vivre en tant que seule adulte, une femme qui la nuit, est attentive à tout bruit suspect. Une femme vulnérable qui a peur d’être cambriolée, agressée et violée. Car une femme vivant seule, quoiqu’on dise, est une cible plus facile et accessible qu’un couple vivant sous le même toit.

Habiter seule, la nuit, réveille des peurs plus ou moins fortes d’être victime d’intrus.

Un moyen d’y faire face est d’en parler à vos voisins et de surveiller vos habitations respectives. N’hésitez pas non plus à en parler à d’autres femmes qui vivent seules pour échanger vos bonnes pratiques pour vous protéger.

5. Vous allez réaliser concrètement combien le père de vos enfants vous aidait

Si avant votre séparation, le père de votre enfant ne faisait rien concernant votre habitation, les tâches ménagères, les courses, tout ce qui tourne autour des enfants, alors vous ne verrez pas trop la différence, une fois seule chez vous. Néanmoins, à deux, vous aviez certainement plus de revenus. Cette perte de revenus en couple va se répercuter sur votre train de vie de mère célibataire. Même s’il ne faisait rien, peut-être qu’il payait (avec vous) les frais d’une femme de ménage, d’une baby-sitter ou d’une nounou. Et maintenant vous ne disposez plus de ce soutien.

Si le père de votre enfant était très impliqué dans la vie quotidienne et auprès des enfants, le fait de vous retrouver seule va nécessiter de s’adapter à son absence.

Bien évidemment dans certains cas, l’absence du parent désagréable, malsain ou toxique va vous faire retrouver une belle énergie qu’il vous avait pompée.

Quoiqu’il en soit, le verbe s’adapter s’impose à votre quotidien pour reconstruire un nouvel équilibre.

6. Vous allez devoir apprendre à déléguer et lâcher-prise

La perfection, à moins d’être surhumaine, n’est plus votre priorité tout simplement parce que c’est un luxe pour une maman qui gère son quotidien toute seule. Elle fait juste de son mieux et c’est déjà très bien.

Seule, à moins de très peu dormir (avec potentiellement des conséquences négatives sur la santé), vous ne pourrez pas tout faire autant qu’un couple d’adultes (sauf bien sûr s’ils sont défaillants, très mal organisés ou démissionnaires).

Et ce n’est pas grave ! Vous allez apprendre à déléguer à vos enfants en fonctions de leurs capacité et de leurs compétences. Dès que j’ai senti que ma fille ainée était assez prudente dans la rue pour sortir sans danger, je lui ai demandé de temps en temps de faire des courses au supermarché ou d’aller chez le boulanger du quartier. Cela me permet de faire autre chose en parallèle.

Vous ne pouvez pas non plus tout contrôler (à moins d’être en permanence sur le qui-vive et épuisée au final) donc vous allez devoir faire des choix en fonction de vos priorités.

Au début, quand les enfants ont été en âge de s’habiller tous seuls, je choisissais leur tenue la veille pour le lendemain. Quand je me suis rendue compte qu’ils pouvaient le faire sans moi, c’est à dire s’habiller en tenant compte du temps à l’extérieur, je les ai laissé faire. Cela a permis de m’enlever de la charge mentale. Et cela les a responsabilisé., ils se sont aussi habillés en fonction de leur emploi du temps (tenue de sport en cas d’activité sportive, maillot de bain à emporter en cas de cours de piscine).

En conséquence, mes deux gamins s’habillaient comme ils l’entendaient et parfois même si je désapprouvais certains choix vestimentaires et certaines associations de couleur, je ne leur disais rien pour mettre mon énergie et mon cerveau sur d’autres priorités bien plus importantes !

7. Vous êtes un parent 2 en 1

 

Je reste convaincue que chaque parent a son rôle a jouer dans l’éducation de son enfant et une mère ne remplace pas un père et inversement.

Néanmoins, même si le père n’est pas présent au quotidien, vous devez être présente pour répondre de la manière la plus appropriée possible à un enfant qui se ne comporte pas de manière respectueuse avec vous, qui refuse délibérément de suivre les règles de la maison ou qui a commis un acte répréhensible. 

Etre parent, c’est partager des moments de pur bonheur avec son enfant mais c’est aussi devoir lui faire respecter des règles et mettre des limites à son comportement et à ses usages.

Autrement dit, maman doit alterner entre douceur, gentillesse, bienveillance et autorité et fermeté. C’est un exercice extrêmement difficile de passer d’un état d’ouverture à un état d’affirmation. Et pourtant vous n’avez pas le choix. Vous êtes à la fois le gentil flic et le méchant flic. Tout dépend de la situation du moment à laquelle vous devez faire face. 

8. Avoir de la la place pour dormir est un vrai plaisir

A condition de résister aux assauts intempestifs de vos enfants qui voudront certainement occuper la place du parent absent.

Et si votre conjoint ronflait, au moins vous dormez dans une atmosphère plus calme !

9. Vous n’avez pas à demander l’avis de votre partenaire 

C’est vous le maitre à bord du navire. Et c’est donc vous qui décidez et assumez !

A vous de savoir (liste non exhaustive) :

  • ce que vous mangez le soir
  • ce que vous faites le week-end
  • qui vous invitez chez vous
  • si vous avez envie d’avoir des cheveux ultra-courts ou pas
  • comment décorer votre intérieur

C’est le moment de vous autoriser tout ce que votre ex vous interdisait ou tout ce que vous ne vous autorisiez plus en étant en couple. 

10. Internet est une mine de services et d’informations pour gagner du temps

En connaissance de cause, je ne cesse de répéter que temps et énergie sont précieux pour les consacrer à vos priorités et pour ne pas les dépenser inutilement. Je rajoute à cela « que le temps, c’est de l’argent » comme le dit le dicton parce que le temps peut être mis à profit pour acquérir de nouvelles compétences professionnelles et augmenter sa valeur sur le marché du travail, pour travailler plus pour obtenir une promotion, pour jouer en bourse, pur donner des cours particuliers payants ou pour être mieux rémunérée.

Grâce à internet, au commerce en ligne, aux services en ligne, au télétravail qui se développent de plus en plus, vous pouvez :

  • passer des commandes à toute heure et vous faire livrer rapidement ce qui enlève la contrainte des les faire pendant votre journée de travail
  • lancer des démarches administratives, payer des frais scolaires, payer la cantine, envoyer une lettre recommandée, suivre des conférences
  • prendre des cours ou des formations en distance
  • organiser votre prochaine escapade ou vos prochaines vacances
  • travailler à domicile

Bref internet offre de formidables opportunités !

11. Il y a une vie après le divorce

C’est la vérité. Une séparation ou un divorce, c’est une transition de vie. C’est l’occasion d’une renaissance. Le passé est derrière vous. Le présent, vous êtes en train de le construire pour que le futur soit rose et baigné de sérénité et d’amour. Ce ne sont pas de vains mots.

La vie ne s’arrête pas à un divorce, à 30,40,50 ou 60 ans. La vie continue différemment et même plus belle parce que vous avez compris ce qui vous rend vraiment heureuse et comment l’être de manière authentique.

Si vous n’arrivez pas à vous remettre de votre divorce, contactez-moi pour un accompagnement personnalisé ou cliquez-ici.

Et si vous avez fait le deuil du passé, que vous avez réussi à trouver un nouvel équilibre mais souffrez de votre solitude sentimentale, vous pouvez aussi me solliciter ou cliquer ICI

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lanouvellemamansolo

Le site de référence pour les parents en recherche d'épanouissement personnel après une séparation ou un divorce... Pour en savoir un peu plus sur moi, RV sur ma page "A propos" ;)

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