Les deux mois de vacances estivales ont débuté. Tu es maman ou papa ? Tu es à la bourre ? Tu ne sais toujours pas où caser tes rejetons pendant cette longue période de vacances d’été que tes malheureux congés payés ne peuvent couvrir ?
Chaque année, tu te coordonnes avec ta famille, le centre de loisirs et tes propres congés pour t’assurer que tes bambins sont entre de bonnes mains. Pour moi aussi, ça a été le casse-tête.
Heureusement j’ai pu compter sur l’aide du père de mes enfants, de mon ex-belle mère et de mes parents. Sans eux, j’aurais certainement eu recours au centre de loisirs ou à une formule de séjour pour très jeunes enfants.
J’ai toujours voulu que les enfants soient habitués à rencontrer de nouvelles personnes, soient sociables et intéressés par les rencontres. Une mère ou un père ne doit pas être le centre unique de leur monde. Un enfant doit voir la richesse intérieure que peuvent lui apporter des
personnalités diverses, des vécus variés, des pensées différentes, des religions autres, des modes de vie alternatifs.
Etre parent pour moi, c’est les accompagner vers l’autonomie, l’extérieur petit à petit. Un enfant n’est pas fait pour rester toute sa vie auprès de son papa et sa maman, il doit vivre sa vie. Ca ne se fait pas du jour au lendemain, je ne suis pas pressée que mes enfants de 4 et 6 ans quittent le nid mais les rendre indépendants graduellement en fonction de leur âge fait partie de mes valeurs éducatives.
S’ouvrir aux autres, échanger et partager des connaissances, des expériences avec eux, c’est ce que j’aime faire et voudrais transmettre à mes loulous. Le monde serait plus paisible si nous étions tous ouverts à l’autre, au différent, à l’inconnu et le percevions comme une chance.
Communiquer avec l’autre nécessite la facilité à le faire. Je ne crois pas en la capacité innée d’une personne à parler aisément avec ses pairs. C’est par l’habitude de faire côtoyer nos enfants avec des personnes différentes qu’ils se sentent à l’aise avec eux. Au lieu de se sentir
intimidés à l’approche de quelqu’un qu’ils n’ont jamais croisé auparavant, ils sont curieux de discuter.
Dans ma jeunesse (bon je suis pas non plus trop vieille quand même), j’ai beaucoup voyagé entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
Comme dit le dicton : « les voyages forment la jeunesse ». Voyager, c’est sortir de sa zone de confort, c’est perdre ses repères. C’est vivre sous un autre climat, une autre architecture, une autre cuisine, voir des gens de mentalités et de physiques qui ne nous ressemblent pas toujours. C’est aussi parfois changer de fuseau horaire. Ca demande de ne pas avoir peur de ce qui nous attend, de faire confiance aux autres quand on ne trouve pas son chemin, quand on a besoin d’information ou d’aide.
Au début, lors de mes premiers voyages, j’étais peu confiante et appréhendais d’arriver dans un pays étranger. Et de fil en aiguille, de voyage en voyage, j’ai de plus en plus apprécié le dépaysement et l’accueil que je recevais. Je pense qu’avoir des parents avec qui j’ai voyagé en famille facilite l’esprit de la découverte.
J’aimerais que les enfants aient l’envie de découvrir de nouveaux pays, puissent discuter avec des hommes et de femmes de cultures et d’horizons différents. Je voudrais qu’ils apprécient la nouveauté, la découverte, les discussions. J’aimerais qu’ils sachent s’adapter à des habitudes de vies qu’ils ne connaissent pas.
Et j’apprécierais qu’ils le fassent avec plaisir, avec ou sans ma présence. C’est pour ça que la curiosité est une qualité que je cultive en eux. Mais ce n’est pas suffisant. Pour pouvoir voyager, savoir parler plusieurs langues est utile.
J’en suis convaincue dans un monde où les machines, les programmes, les robots prennent progressivement le pouvoir au détriment de l’être humain. Heureusement, les femmes et les hommes possèdent des qualités comme l’intelligence émotionnelle, l’empathie,
l’interprétation qui ne peuvent aujourd’hui être automatisés et remplacés.
Selon moi, être ouvert, s’adapter aux changements (ce qui est le cas de beaucoup d’enfants de mamans et papas solos) et parler plusieurs langues sont les atouts majeurs de ceux qui s’en sortiront mieux que la moyenne dans un avenir proche.
Pour toutes ces raisons, dès que mes petits marmots seront en âge de le faire, j’envisage sérieusement de les faire participer à des séjours linguistiques abordables comme ceux proposés sur le site de l’EF. Cela leur permettra d’apprendre la vie en communauté, de visiter
de nouvelles villes. De plus, étant jeunes, ils ont une capacité vertigineuse à apprendre et mémoriser des mots.
Le fait qu’ils le fassent en immersion totale est un vrai accélérateur d’apprentissage. J’en suis aussi une preuve car le français n’est pas ma langue maternelle et à 5 ans, je l’ai très vite appris en vivant dans un pays où c’était la langue officielle. Personnellement, pour moi, parler anglais
est un must de nos jours. Et un séjour linguistique dans un pays où il est pratiqué permet de combiner tourisme et pratique au quotidien de la langue.
C’est pour ça que je les encouragerais à aller en priorité en Angleterre, aux USA ou à Malte.
Dites-moi dans les commentaires si vous avez déjà envoyé vos enfants à l’étranger ? A quel âge ? Et comment ça s’est passé ?