Mes 5 astuces anti-charge mentale et anti-stress de maman

L’expression « charge mentale » est très tendance en ce moment. On en parle beaucoup pour décrire la situation compliquée des mères (hé oui des mères pas des pères…pourquoi d’après toi ?) qui doivent jongler en permanence entre plusieurs responsabilités, plusieurs pensées et décisions.

En fait, au delà des mères, la charge mentale s’applique à toute personne qui a en charge beaucoup de responsabilités…ce qui est le cas des pères célibataires aussi.

Le parent qui par habitude s’occupe de tous les aspects administratifs, logistiques, ménagers, éducatifs (liste non exhaustive) souffre de charge mentale élevée. C’est majoritairement le cas des mamans en couple et des mères célibataires.

Mais ça s’applique aussi aux papas qui s’impliquent plus que la moyenne.

Le cerveau se fatigue car il est constamment sollicité. Il se sent lourd de toutes les tâches à accomplir dans la journée et stressé par les urgences imprévues.

C’est vrai qu’une journée « normale » n’est jamais simple. Il y a tellement de choses à retenir et à faire en 24 heures : « ne pas oublier d’amener le maillot de bain de la petite à l’école , comme demandé hier par la maitresse par ce temps caniculaire », « penser à téléphoner à la directrice de CP pour l’inscription de septembre », « rapporter la robe trop petite commandée sur internet au point relais », « prendre rdv chez l’ophtalmo », « réserver une salle de réunion », « finir le rapport sur mon projet ce soir », « réserver les billets d’avion pour le prochain voyage », « penser à téléphoner à la banque », « penser au repas du soir », « mettre des étiquettes sur toutes les fournitures »…la liste n’en finit plus.

Elle n’est jamais vide et c’est pour ça que notre esprit n’est pas serein.

A cette liste se rajoutent nos craintes plus ou moins infondées. J’ai toujours mon portable à proximité de main pour être joignable au cas où. Et c’est vrai que quand il sonne, j’espère que ce n’est pas le numéro de l’école qui s’affiche.

Surtout en plein milieu de journée, en pleine réunion ou devant un client.

C’est le rythme effréné de nos vies personnelles, professionnelles et familiales qui se chevauchent dans la même journée qui conduit notre cerveau à une surchauffe épuisante.

Nous sommes contactés et interrompus par téléphone, sms, chat au travail. Et ça ne nous permet pas de rester concentrés sur une même pensée, une action. Ces interruptions répétées dans la journée font baisser notre attention et nous rendent moins efficaces.

C’est dur pour notre cerveau de travailler sur un dossier nécessitant de la réflexion et du silence s’il doit s’arrêter régulièrement pour remplir d’autres tâches.

Faire plusieurs choses en même temps, c’est possible mais pas efficace. Je me souviens d’une période de ma vie professionnelle où je devrais produire des analyses détaillées pour répondre à un client…tout en étant interrompue en moyenne toutes les 15 min par un collègue, un manager, un fournisseur ou un client. Je ne pouvais pas me concentrer.

Pour alléger mon esprit, voici mes astuces de maman solo:

1- Faire des listes thématiques

L’idée est d’en avoir plusieurs pour les regrouper par sujet. Par exemple, j’ai une liste de courses et une liste de tâches administratives. Dans la maison, dès que je remarque qu’un produit manque, je le note dans la liste des courses. Ca m’évite de reporter à plus tard et d’oublier. Et puis le fait de le noter quelque part me libère l’esprit. De plus, comme je note sur papier, ça favorise ce qu’on appelle la mémoire mnémotechnique. Quand j’ai l’idée d’une nouvelle recette à tester, je rajoute ses ingrédients à la liste.

Certains la gèrent sur leur téléphone mobile. Ca a un côté pratique et ça évite l’usage de papier. Pour ma part, je préfère écrire à la main et j’ai toujours un moment de satisfaction quand la tâche est achevée et que je la barre de la liste

2- Trier, ranger et jeter au fur et à mesure

Selon moi, la charge mentale, ce n’est pas que la liste des choses à faire mais c’est tout ce qui encombre notre cerveau trop sollicité. Je ne suis pas la plus rangée, la plus ordonnée des mamans mais depuis quelques semaines, j’en ressens le besoin. Quand on est parent, c’est compréhensible de vivre dans un désordre dû au manque de temps, aux jouets qui jonchent partout les sols, au linge qui s’accumule, aux objets dispersés un peu partout. C’est acceptable car nous avons d’autres priorités que d’avoir un intérieur où chaque chose est à sa place. Et pourtant vivre dans une maison rangée est source de bien-être. Quand on rentre chez soi et que l’espace est dégagé, qu’il n’y a pas d’affaires qui traînent partout, le regard est reposé et l’esprit se sent plus léger. C’est vraiment défatiguant. C’est pourquoi je recommande autant que possible de trier les affaires inutiles en les donnant ou en les jetant.

Et de ranger au fur et à mesure chez soi pour garder le regard apaisé et ne pas se retrouver le week-end avec beaucoup trop de tâches ménagères.

Un intérieur désencombré, c’est un esprit plus clair et allégé.

3- Déléguer les tâches, les actions

C’est le nerf de la guerre. Dans un couple de parents, ça signifie partager les tâches le plus équitablement possible entre le père et la mère. Dans une famille monoparentale, ce n’est pas possible. Par contre, ce qui est envisageable (et que je fais), c’est de demander à mes enfants de penser à certaines choses à ma place et d’en faire certaines. Bien sûr il faut tenir compte de leurs âges et de leurs capacités. C’est tout bénéfice pour la famille, le ou les parents peuvent réduire leur charge mentale et les enfants se sentent responsabilisés grâce aux petites actions qui leur sont confiées. A titre d’exemple, jusqu’à ses 5 ans, je choisissais les tenues d’école de ma fille. Depuis qu’elle a 6 ans, je lui confie le choix de ses propres habits la veille. Ce n’est pas grand-chose mais c’est toujours ça de moins à penser pour moi.

4- S’octroyer des pauses dans la journée

Pour ménager notre cerveau, il est important de veiller à le reposer. Faire le vide dans sa tête quelques minutes est bénéfique pour relâcher la pression. Quelques minutes de méditation sont idéales pour ralentir le rythme de ses pensées. Pour ceux que le mot méditer effare par manque de pratique ou d’expérience, l’essentiel est de se réserver quelques instants pour se concentrer sur le moment présent, mettre son attention sur les sensations de son corps, sur sa respiration, son souffle. La marche aussi est une bonne solution de détente. Ainsi le cerveau est oxygéné et prêt à se reconcentrer sur la multitude de tâches de la journée. S’accorder ces quelques minutes de répit, ce n’est pas du luxe, ce n’est pas une perte de temps. C’est une pause pour mieux rebondir dans sa journée.

Pour ceux qui ont la chance de pouvoir le faire, je recommande une petite sieste de 20 minutes. C’est la recette pour se recharger les batteries et enchaîner sur un après-midi plein d’énergie.

5– Garder un état d’esprit qui relativise

Avoir un planning chargé, des choses à faire en pagaille, c’est souvent stressant et encore plus quand un ou plusieurs imprévus viennent réduire à peau de chagrin le temps pour les réaliser. Au final, cette sensation de course permanente stresse.

Ceux et celles qui aiment faire de leur mieux se mettent souvent beaucoup de pression pour tout faire. En conséquence, notre corps est tendu et notre cerveau inquiet de ne pas y arriver.

Malheureusement, s’inquiéter n’a jamais résolu les problèmes. Dans certaines situations, la pression est positive car elle permet de nous surpasser mais si elle devient quotidienne, la fatigue voire le burn-out nous guettent.

C’est important de se fixer des objectifs pour sa journée et c’est jouissif quand nous avons pu faire le maximum. Mais ce n’est pas toujours possible, il y a des jours où nous assurons moins, plus fatigués, moins efficaces, moins productifs. Des jours où nous n’avons pas réalisé la moitié de ce qui était prévu. Des jours où nous avons a été en retard à un rendez-vous, où nous n’avons pas convaincu en réunion, où nous avons oublié de payer une facture….Dans ces cas-là, on relativise. On est juste humaine.

On est pas des robots. On ne peut pas toujours tout bien faire. On se rattrapera demain. Nul besoin de se culpabiliser, de s’en vouloir car ça ne sert à rien.

Dis-moi dans les commentaires ce que tu penses de ces astuces pour réduire la charge mentale et n’hésites pas à partager les tiennes 🙂

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lanouvellemamansolo

Le site de référence pour les parents en recherche d'épanouissement personnel après une séparation ou un divorce... Pour en savoir un peu plus sur moi, RV sur ma page "A propos" ;)

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